« Supercherie coloniale » (2008)
Comme annoncé dans mon article sur les « migrants », vous trouverez ci-après la quatrième de couverture de ce livre
Pourquoi ce livre ? Pour démontrer la vacuité, mais aussi le danger du discours que propage, depuis quelques années, au fil des livres, un collectif de chercheurs (Bancel, Blanchard, Lemaire), d’après lequel la France aurait été pourvue d’une culture coloniale, puis impériale ( 1870-1962), lesquelles déboucheraient aujourd’hui sur une fracture coloniale.
Avec dans la pochette surprise, la découverte des nouveaux Indigènes de la République et la crise des banlieues !
Stop au bourrage de crâne colonial !
Mes amis m’ont dissuadé d’écrire ce livre.
Ils répétaient : ces chercheurs ne sont pas sérieux. Laisse-les à leurs bavardages ! Ce soufflé dégonflera vite ! Et comment peux- tu lire ces écritures insensées ?
Je suis tout à fait d’accord, mais à partir du moment où des gens sérieux prennent au sérieux ce genre d’ouvrage, avec le concours des médias, et que leur contenu, la thèse pseudo scientifique qu’ils défendent, fournit des aliments idéologiques inespérés, soit disant scientifiques, à des mouvements associatifs ou politiques , pourquoi ne pas contredire point par point , le discours qu’ils n’ont pas réussi à démontrer, quant au rôle de la presse, des livres scolaires, des expositions coloniales, des cartes postales, des affiches et de la propagande coloniale dans la formation d’une culture coloniale ou impériale.
Et pour couronner le tout, l’intervention magique d’un inconscient collectif colonial et impérial qui imprégnerait encore en profondeur la mentalité française ! Sans en apporter la preuve !
Ce livre à donc été écrit à l’intention des Français qui ont encore les oreilles et les yeux ouverts, pour qu’ils ne prennent pas les vessies de ce collectif pour de lanternes historiques.
Ancien élève de l’Ecole Nationale de la France d’Outre- Mer – Licencié en droit – Docteur en sciences économiques – Officier de SAS en Algérie ( Soummam) et ancien haut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur