Incontestablement un film intéressant pour au moins deux raisons, la première, la relation du drame d’une mère irlandaise, Philomena, à laquelle on a enlevé son enfant pour des raisons de morale puritaine religieuse.
Cinquante ans après, elle ose en parler à sa fille. Elle part à la recherche de son fils qui lui a été arraché, et ce jusqu’aux Etats Unis.
La deuxième, le rappel historique de la tyrannie de l’Eglise catholique d’Irlande qui condamnait les filles mères, incitait les parents à placer leurs filles-mères dans des institutions religieuses pour les rééduquer par le travail, tout en leur enlevant leurs enfants pour les faire adopter.
Cette histoire irlandaise n’aurait-elle pas pu, par beaucoup d’aspects, également, être française ?
Il n’y a pas si longtemps, la condition des filles mères n’était pas non plus très brillante dans notre pays, et à beaucoup d’égards, un certain nombre de pasteurs de l’’Eglise catholique, apostolique et romaine, ainsi que de grands bourgeois hypocrites, prônait une doctrine extrême du péché de la chair qui conduisait les pauvres pécheurs ou pécheresses à porter leur croix toute leur vie.
MC et JP