Première gravure, les taxis parisiens !
Les taxis parisiens protestent contre la concurrence des sociétés de voitures de location qui ont mis en œuvre les outils de la modernité, c’est-à-dire les grandes possibilités de communication offertes par le marché.
Leur combat n’est pas livré sur le bon terrain, mais pourquoi aucun média ne donne la répartition statistique des chauffeurs de taxis entre artisans à leur compte et salariés des grandes entreprises de taxis ?
Par ailleurs, une grande partie des difficultés actuelles de cette adaptation économique n’a-t-elle pas pour cause la politique démagogique de la droite RPR qui, dans la capitale, a « monétisé » abusivement les plaques de taxis, alors que certaines de leurs organisations n’étaient que des courroies de transmission du RPR ? Voir Pasqua and Co !
Deuxième gravure, la démagogie du syndicat FO !
A tout bout de champ, le secrétaire général de ce syndicat combat toute évolution dans les rapports entre salariés et chefs d’entreprise !
Il vient encore de le faire avec la proposition du Pacte de Responsabilité du Président.
Est-ce que les médias soulignent assez que le syndicat FO est un syndicat de salariés dont beaucoup de ses membres ont la chance d’avoir un emploi dans une France protégée du grand large, c’est-à-dire de la mondialisation ?
Troisième gravure, la solidarité à bon compte de certains Français !
Les paradis fiscaux cachés de l’intérieur !
Combien de Français disposant de revenus confortables les mettant à l’abri du besoin font en sorte de ne pas payer d’impôts en France, tout en continuant à bénéficier de la solidarité nationale en matière de santé.
Il suffit de fréquenter quelques audiences de tribunaux pour le constater ! Comme par hasard, tel ou tel cadre, tel ou tel chef d’entreprise, ne disposerait d’aucun revenu à la barre du tribunal !
Quatrième gravure, modernité dans la santé !
Ne fréquentez pas trop les médecins, sauf à constater que notre système de santé, avec son immense réussite, est resté très souvent en dehors de l’évolution technologique du pays. A croire que le téléphone, les SMS, les mails d’internet n’existent pas encore, alors qu’ils pourraient faire progresser la médecine et en améliorer les coûts !
Et pourquoi pas, après le défilé de ces tristes gravures, quelques-unes de nouvelles qui annonceraient vraiment le printemps de la France ? Le crédit compétitivité, le crédit individuel de formation, le non-cumul des mandats, le pacte de responsabilité, s’il ne s’agit pas de pipeau !