Le Conseil Constitutionnel a organisé un raout pour fêter les 55 ans de la Constitution de 1958, celle du Général De Gaulle.
Etait-il nécessaire d’entendre l’actuel Président se féliciter de la souplesse de notre constitution, laquelle fonctionne actuellement avec un Président qui fait revivre les grandes traditions de la Quatrième République, c’est-à-dire la confusion du verbe, le brouillard, l’absence d’un cap national, ce qui a causé la perte de cette République ?
Et que dire des arbitrages presque quotidiens entre des ministres qui se conduisent en permanence comme des gamins en cour de récréation ?
Une discipline d’autant plus difficile – elle n’existe d’ailleurs pas – qu’il faut continuellement morigéner 39 ministres, excusez du peu !
C’est à se demander si les longues années, trop longues peut-être, de préparation du chef de l’Etat à d’autres fonctions que celles d’un élu local ou d’arbitre d’un grand parti, ont réussi à lui donner une véritable « constitution » de Président d’une Cinquième République qu’il est allé célébrer.