Humeur Tique: Management de la Grande Guerre: Vraiment? Le management de la mort!

  Dans le journal Le Monde du 27 août, page 12, une chronique intitulée « L’éclairage »

« Management : les leçons de la Grande Guerre »

Signée d’un professeur à Paris Tech !

             «… L’entreprise, ce n’est certes pas la guerre… mais on y retrouve, comme la recherche l’a souvent souligné, la même nécessaire adaptation de l’autorité aux actions à conduire. Ainsi ne serait-ce qu’à titre suggestif, les leçons de la Grande Guerre peuvent encore être utiles. »

            Il n’est pas besoin d’avoir lu beaucoup de livres, savants ou non, sur ce conflit sanguinaire, avec les jours des grandes offensives, plusieurs dizaines de milliers de morts dans chaque camp, pour se poser la question du type de management qui pouvait bien y exister.

            Est-ce que les mots continuent à avoir un sens ?

            Vraiment ? Le management de la mort !

Morceaux d’histoires éparses, coloniales ou nationales! Bretagne et identité nationale

Morceaux d’histoires éparses, coloniales ou nationales ?

            La Bretagne coloniale !

            Le message amical, par carte postale, d’un ancien haut fonctionnaire de l’armement d’origine bretonne, aujourd’hui décédé :

            « Dans le chapitre Colonies, et à la rubrique « Bretagne » :

            La France lui a imposé sa langue, mis en place des gouverneurs étrangers et traité sa population comme si elle appartenait aux races inférieures »

 « Identité nationale » de la France et traité de Maastricht 1992

            Comme chacun sait, le gouvernement Sarkozy  a lancé un débat politique qui a agité l’opinion publique sur l’identité nationale, et les adversaires de ce débat, sans doute mal initié, ont condamné et stigmatisé cette initiative.

            Le traité de Maastricht que les électeurs français ont approuvé, il est vrai à une faible majorité, sur la recommandation du Président Mitterrand, stipulait bien pourtant dans son article F que l’identité nationale devait être respectée :

            « L’Union respecte l’identité nationale de ses Etats membres, dont les systèmes de gouvernement sont fondés sur des principes démocratiques. »

Le musée fantôme de la Cité de l’histoire de l’immigration

  Sur le blog du 12 avril 2010, j’avais proposé une réflexion critique sur ce nouveau musée, après l’avoir visité avec mon épouse.

            L’article était intitulé : «  Un musée fantôme, la Cité Nationale de l’Immigration, pourquoi fantôme ? » 

            J’expliquais que, compte tenu de la faible fréquentation de ce nouveau musée, comparée à celle de l’aquarium tropical, il aurait mieux valu consacrer ce budget à une fondation destinée à aider les nouveaux « ghettos » du pays à rentrer dans la République.

               A lire un article du journal La Croix du 30 juillet dernier (France, page 7), intitulé « Un quart des Français issus de l’immigration », et à constater l’évolution de son public et d’une nouvelle configuration institutionnelle qui verrait la fusion du musée et de l’aquarium, mon analyse n’était pas loin de la réalité : en 2011, 64 0879 visiteurs seulement, composés pour 51% de groupes.

                C’est dire la non-existence de ce musée, comparé par exemple à celui du Quai Branly qui a enregistré 1 310 148 entrées en 2012, pour ne pas citer le cas exceptionnel du Louvre avec 9 720 000 entrées la même année.

                  Une initiative muséale beaucoup plus créative comparable à celle du musée itinérant, et donc « migrateur », dénommé Mu Mo, dédié à l’art, aurait été mieux adaptée au sujet, et incontestablement moins coûteuse pour le contribuable :

             « C’est un vingt-cinq tonnes qui a déjà parcouru 28 000 kilomètres, en France, en Belgique, en Suisse, en Côte d’Ivoire, au Cameroun… s’il profite de l’été pour une révision, c’est que le reste de l’année, il accueille des scolaires. Déjà 38 000 enfants de 6 à 12 ans, en provenance de 200 écoles différentes, ont eu droit à des visites guidées… »  (Les Echos des 23 et 24 août 2003, page 13)

              Je serais tenté de dire que l’initiative muséale évoquée dans le journal La Croix  donne la mesure de la grande ambigüité du discours de certains groupes de chercheurs à la mode dans les médias, et aussi de politiques,  quant aux effets de la mémoire collective coloniale sur notre mémoire coloniale collective, une mesure qu’aucun des groupes de pression actifs sur le sujet n’a eu le courage d’effectuer sérieusement.

             1) Mis à part le cas de l’Algérie, l’histoire coloniale, avec son cortège d’immigrations d’origine africaine, intéresse peu de monde.

             2) Et dans le cas de l’Algérie, il serait sans doute intéressant, à moins que cela n’ait déjà été fait, de voir comment l’institution organisera une exposition sur les courants d’immigration algérienne nés de la dernière guerre civile dans les années 1990.

            Sur la même page de l’article cité, un des historiens des milieux cités plus haut croit pouvoir déclarer (1), sans doute en pleine innocence :

            1)     « Si vous remontez sur vingt générations, vous avez une bonne chance de vous trouver un ancêtre noir, originaire d’Haïti, d’Afrique ou de Saint Domingue »

            Une bonne chance sur combien ?

           2      La France «  ne se voit pas comme un pays de métissage » A la différence des Etats-Unis où l’immigration est une fierté et fait partie de l’imaginaire national »

         L’historien en question oserait donc affirmer que les Etats-Unis ne conserveraient pas dans leur mémoire collective le souvenir « cuisant », à la fois de la traite des esclaves et d’une discrimination raciale officielle qui n’a été abolie que dans les années 1960, pour ne pas évoquer une discrimination réelle encore persistante.

Jean Pierre Renaud

(1)   Plus c’est gros, plus ça passe ?

Humeur Tique: Bienvenue à la nouvelle démocratie au Mali!

  Les électeurs du Mali viennent d’élire un nouveau président, bravo !

            Le gouvernement vient de nommer au grade de général,  le capitaine Sanogo ! Danger !

            Est ainsi récompensé l’officier putschiste qui a complètement déstabilisé le Mali, avant l’intervention de la France, au compte de ses morts, de ses blessés,  et de l’argent des Français !

            La prochaine fois, un putsch quatre étoiles

Humeur Tique: un conte du mille-feuilles franc-comtois, la lioncelle de Besançon et le Lion de Belfort

   Une lioncelle vient de naître au zoo de Besançon, qui risque de faire de l’ombre au Lion de Belfort, sauf à le séduire.

                    Pourquoi ne pas saisir cette occasion pour le département du Doubs de proposer au Territoire de Belfort de faire cause départementale commune ?

                        Qui aura le courage politique de mettre fin à cette survivance historique coûteuse que le service rendu aux citoyens ne justifie plus ?

Humeur Tique:une suggestion de l’été 2013, BHL, Ambassadeur au Yémen!

 Les Français pourraient sans doute avoir de bonnes raisons de s’interroger sur la nécessité et l’opportunité de conserver une ambassade au Yémen, d’autant plus qu’un sondage de plus – mais il y en aura pas – révélerait que l’immense majorité des Français ignore même l’existence de cet Etat, et sa position géographique.

            Alors pourquoi ne pas confier cette ambassade prestigieuse à notre BHL national, apôtre des « printemps arabes » en Tunisie, en Lybie,  en Syrie, et en Egypte ?

Humeur Tique: avec la Française des Jeux, la télévision des vacances de rêve!

Lectures, siestes et barbecue rythmées par une télévision de rêve, celle de la Française des Jeux ! Sur France 2, bien sûr, notre belle chaîne publique!

Plusieurs fois la semaine, une jeune femme blonde, longue, et pathétique nous présente l’histoire d’un rêve !

Plusieurs fois la semaine, la France est conviée au tirage de notre Loto national sur une invitation verbale tout en créativité et crétinerie littéraire !