Mais cartes sur table, y compris « niches » sous la table !
Le 17 mai 2013, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté une résolution faisant de la Polynésie un territoire à décoloniser.
Dans son numéro du 21 mai, le journal La Croix fait paraître un article sous le titre (page 8) :
« En Polynésie, la question de la « décolonisation » désormais posée »
Après tout pourquoi pas ?
Pourquoi pas une opération vérité ?
Un référendum sous le contrôle de l’ONU, mais à une condition, la publication de l’état complet et actuel des relations existant entre la France et la Polynésie, sur le plan des institutions, des échanges économiques et financiers, et des migrations.
La France peut difficilement un jour demander à l’ONU l’autorisation d’intervenir en Côte d’Ivoire, en Libye, ou au Mali, et le lendemain récuser un vote de la même ONU sur un sujet qui dérange son histoire.
Aux citoyens de Polynésie de décider de leur avenir en toute connaissance de cause !
Et pourquoi ne pas inviter éventuellement les citoyens d’autres îles à faire de même ?
Avec en supplément « alimentaire », comme c’est aujourd’hui la mode, le petit post- scriptum ci-après :
Dans le Canard Enchaîné du 22 mai 2013, et en première page, une petite chronique éclairante intitulée :
« Palme d’or à Tahiti
« …En attendant un hypothétique référendum d’autodétermination, l’Etat français continuera donc de dépenser, chaque année, sous les cocotiers 1,5 milliard d’euros pour ses fonctionnaires et 590 millions en dotations versées directement dans les caisses de plus en plus vides du territoire.
Une atroce colonisation ! »
La Polynésie compte de l’ordre de 270 000 habitants