Année 1942, le Vel d’Hiv, Hollande et l’histoire de la France!

Eté 2012

Année 1942, le Vel d’Hiv, Hollande et l’histoire de la France !

            Rappelons la phrase clé du Président de la République :

            « Le crime fut commis en France par la France »,

en précisant que les rafles n’avaient pas nécessité le concours des Allemands, sauf à ajouter qu’il s’agissait des forces d’occupation allemande, car la France était un pays occupé par les Allemands.

            De nos jours, et pour atténuer la responsabilité des Allemands, certains diraient plus volontiers les Nazis.

            Comment accepter une telle version de l’histoire dans toutes les familles de France qui ont encore très vivant, le souvenir de l’occupation allemande ?

            A titre personnel, et dans ma plus tendre enfance, comment ne pourrais-je pas me souvenir des défilés quotidiens et des chants martiaux de la garnison allemande dans les rues notre petite ville de l’Est ?

            Et de tout le reste !

            Ce type de propos que je qualifierais volontiers « d’innocent » appelle une réflexion du même ordre dans notre monde d’aujourd’hui : je me demande quel comportement aurait notre élite politique et intellectuelle dans une situation comparable, à voir la servilité, l’esprit de cour et de fric qui l’empeste !

            Et je pense à ce jeune séminariste familier de ma famille et résistant, qui fut fusillé, en 1944, à Belfort, par les  Allemands.

            Et pour finir, comment ne pas citer une des caricatures de Plantu, celle du 24 juillet 2012 ?

« Le regard de Plantu :

(Hollande lisant son discours à la télévision, et assis dans un fauteuil un citoyen algérien, drapeau algérien, épouse voilée en cuisine, en fond de décor)

Hollande « La vérité, c’est que ce crime fut commis par la France !

Le citoyen algérien se tourne vers son épouse et lui dit :

 « Viens vite !! Il parle de nous !!

Plantu l’extra-lucide ? Peut-être !

Mais alors le nouveau Président de la République soulèverait une tout autre tempête politique ! Et à juste titre !

Jean Pierre Renaud