L’intrigue repose sur la vie d’une jeune allemande de l’Est des années 1980, interne en médecine, aux multiples visages de beauté, dont le désir est de fuir ce monde communiste, où la délation est partout, et la police politique omniprésente.
Rebelle au monde qui l’entoure, elle est mutée de Berlin dans un hôpital de province où ses faits et gestes sont surveillés. Pourtant, elle persiste à vouloir s’évader de ce qu’elle perçoit comme une prison grâce au concours d’un amant vivant à l’Ouest.
Alors que tout est prêt pour sa fuite à l’Ouest, elle laisse sa place à une jeune femme torturée par la Stasi, qu’elle protège.
Elle retourne travailler dans l’hôpital avec un jeune chirurgien qui l’aime, mais qui ne lui demande rien.
Un film émouvant, plein de délicatesse mais aussi de violences morales et physiques.
Un film intéressant, et instructif, pour tous ceux qui n’ont pas oublié cette époque d’avant la chute du mur de Berlin, mais encore plus pour les Français qui ont tendance à avoir, ou la mémoire courte, ou la mémoire sélective, ou tout simplement une mémoire qui flanche.
Jean Pierre Renaud et sa concubine préférée