Les Touaregs à Tombouctou: 1894-2012, une histoire qui se répète!

Tout au long de la période des conquêtes coloniales de la France (1880- 1914) sur la frange sud du Sahara, dans la région géographique, au sens large, du bassin du fleuve Niger, la France eut maille à partir avec des partis Touaregs, mais pas uniquement la France conquérante.

            Car, parallèlement, au cours des siècles, les relations entre éleveurs nomades et paysans sédentaires, ont toujours été conflictuelles, les Touaregs venant périodiquement razzier les villages africains.

            Lorsque les Français prirent la ville sainte et mystérieuse de Tombouctou, à la suite des initiatives intempestives du colonel Archinard, et à l’occasion du « fait accompli » d’un officier de marine, la colonne du colonel Bonnier fut anéantie par un parti Touareg : ce fut le désastre de Tacoubao, le 15 janvier 1894,  dans la proximité de Tombouctou. (1)

Bilan : tués, 11 officiers, 2 sous-officiers, 64 tirailleurs.

Et pour la petite histoire, 1) les Français découvrirent alors une cité dont la réalité était assez loin de son mythe, 2) le futur maréchal Joffre, avec sa colonne de secours, fut alors de cette aventure coloniale.

A l’époque, les Touaregs jouaient déjà un rôle important dans la vie de la vieille ville sainte.

Mais les Touaregs proposaient aussi, hier comme aujourd’hui, un incontestable modèle de vie, fait d’exigence et de rigueur, incontestablement digne de respect et de reconnaissance.

Jean Pierre Renaud

(1)    J’ai relaté et analysé cet épisode dans le livre « Le vent des mots, le vent des maux, le vent du large » ( editionsjpr.com)

Humeur Tique: La laïcité relativiste de l’archevêque de Paris?

L’interview  du journal Le Monde des 8 et 9 avril 2012, sous le titre :

« La République veut-elle intégrer des croyants ? »

            Curieuse interrogation, très curieuse interrogation !

La question appropriée à notre République ne devrait-elle pas plutôt être la suivante :

« La République veut-elle intégrer des citoyens ? »

Et une autre interrogation quant à cette forme d’ingérence, nouvelle, dans la vie politique du pays, peu conforme à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905.

Sur le constat d’une campagne franco-française et clientéliste, tout à fait d’accord, mais les propos tenus sur la laïcité et la place des religions recèlent à la fois une bonne dose d’angélisme et une grande ambigüité.

On ne va tout de même pas introduire, ou réintroduire, l’instruction religieuse dans nos écoles publiques, et donc rallumer des guerres de religion qui ont fait tant de mal à la France.

Les romans historiques et populaires de Jean D’Aillon donnent un aperçu tout à fait « concret » des guerres de religion, entre catholiques et protestants, qui ont ravagé la France, notamment au seizième et dix-septième siècles, une utile piqure de rappel national !

Et cela dans un monde où chaque jour, ou presque, des chrétiens sont martyrisés ? Pour ne pas évoquer les autres guerres de religion de la planète !

Nombreux sont encore, et à juste titre, les citoyens de notre pays qui voient dans la laïcité de la République un véritable rempart contre toutes les manipulations religieuses, idéologiques, ou politiques, et ils ont raison !

Gallieni et Lyautey, ces « inconnus »? « Eclats de vie coloniale et morceaux choisis »

Gallieni et Lyautey, ces « inconnus » !

Annam, Tonkin, Madagascar, avec Gallieni et Lyautey

1892- 1905

Eclats de vie coloniale

Morceaux choisis

 Choix, présentation et commentaires par Jean Pierre Renaud

&

Tonkin (1892-1896) et Madagascar (1896-1905)

Le regard de deux grands « colonialistes » de la Troisième République : Gallieni et Lyautey

L’adjectif de « colonialistes » a été choisi pour son caractère anachronique, plus familier à certains chercheurs qu’à d’autres, étant donné que le terme n’existait pas encore. Le dictionnaire Larousse, en 6 volumes, de l’année 1929 fait l’impasse aussi bien sur le mot de colonialiste que sur celui d’anticolonialiste.

Et, à nouveau, pourquoi ce silence des institutions savantes, notamment de la brillante EHSS, et des instituts de sondage, quant à l’utilité de procéder à une enquête statistique sérieuse sur la mémoire coloniale des Français ?

Faute d’idée d’y procéder, ou de peur d’y découvrir la vérité ?

Sans doute, peu d’entre eux connaissent le nom de ces deux « colonialistes », et encore moins leur rôle dans l’histoire de la France !

L’anecdote : le colonel Charbonnel rapportait, dans son livre « Vingt ans à l’ombre de Gallieni » la conversation qu’il eut avec le ministre de Lanessan, lorsqu’il servit à son cabinet, en 1900. M de Lanessan était franc-maçon, à la différence de Gallieni et de Lyautey. A cette époque de la Troisième République, cette appartenance avait beaucoup de poids politique. Il lui confia :

« Le général Gallieni, le colonel Lyautey, ce sont de bons chefs. Ce ne sont pas des coupeurs de têtes. »

&

Présentation des textes

Les Sources :

« Gallieni au Tonkin par lui-même » (Berger-Levrault 1941)

« Lettres du Tonkin » (Armand Colin 1920) et « Lettres du Tonkin et de Madagascar » (1894-1899) de Lyautey (Armand Colin 1921)

« Lettres de Madagascar » (1896-1905) de Gallieni (Société d’Editions géographiques, maritimes et coloniales 1928)

« Lettres du Sud de Madagascar » (1900-1902) de Lyautey (Armand Colin 1935)

            Sous le titre « Eclats de vie coloniale », ces textes ont l’ambition de proposer toute une série d’illustrations du regard que deux « colonialistes », exceptionnels à tous points de vue, ont porté sur les deux territoires, que l’on appelait alors nos « colonies »,  le Tonkin et Madagascar, à l’occasion du service colonial, armé ou pacifique, qu’ils y ont exécuté.

            Au Tonkin :

 De 1892 à 1896, Gallieni fut le « pacificateur » du Haut Tonkin, en qualité de Commandant du Deuxième Territoire, frontalier de la province de l’Empire Chinois  du Quang-Si,  où il exerçait tous les pouvoirs civils et militaires.

            Il mit fin à la piraterie traditionnelle, sino-annamite, essentiellement d’origine chinoise, qui y  sévissait traditionnellement, facilitée par les hauts reliefs de cette région, avec la complicité des mandarins chinois, grâce aux liens de coopération et de confiance qu’il sut nouer avec le maréchal Sou, gouverneur militaire de cette province.

            Gallieni y mit au point une vraie méthode de pacification à la fois civile et militaire, la méthode dite de la tache d’huile.

            Entre 1894 et 1896, et alors qu’il était en poste à l’Etat-Major d’Hanoï, Lyautey eut la chance d’accompagner, à plusieurs reprises, le colonel Gallieni dans ses opérations de réduction des repaires de pirates les mieux installés dans ces hautes régions, notamment celui du Ké-Tuong.

Leur collaboration prit aussitôt un caractère exceptionnel, et Lyautey en rendit régulièrement témoignage dans les nombreuses lettres qu’il adressait à ses nombreux correspondants, sœur, frères, ou amis.

Un seul exemple parmi beaucoup d’autres, le récit de la conversation peu commune qu’ils eurent, au cours de leur campagne militaire dans les hautes régions du 2ème Territoire du Tonkin que commandait alors Gallieni.

A son sujet, Lyautey utilisait l’expression « grand frère ».

Le 3 mai 1895, avec la colonne du Ké-Tuong, à proximité de la frontière de Chine :

« Il s’est fixé comme règle immuable, que ce soit en station ou en route, de toujours s’imposer avant le dîner ce qu’il appelle son « bain de cerveau », c’est-à-dire une heure consacrée à se promener avec un compagnon , en causant, sans qu’il soit permis de prononcer un mot de service. En ce moment, il est emballé par un nouvel auteur italien qui vient de surgir : Gabriele d’Annunzio, dont il a un volume dans sa sacoche, et aussi sur l’Autobiographie de Stuart Mill, que j’avais emporté et qui l’empoigne. Il ne me parle donc que qu’Annunzio et Stuart Mill ; et comme je l’avoue, ma pensée est toute à Gérard (un des chefs de détachement militaire) et aux risques du lendemain, et que je ne puis m’empêcher de revenir, il me coupe net d’un : « Laissez donc tout ça tranquille, à la fin ! Les ordres sont donnés, tout le nécessaire est fait ; à quoi cela vous avancera–t-il de ratiociner ? Vous avez aussi besoin de tenir vos méninges en bon état ; causons Stuart Mill, et nous verrons bien demain matin. » (LTM/p,199)

Le commandant Lyautey écrivait beaucoup, à bord d’un bateau, au bivouac, lors d’une opération, ou dans sa maison  « bibelotée » de Hanoï.

Le récit des campagnes de Gallieni au Tonkin, paru dans le livre « Gallieni au Tonkin par lui-même », est avant tout un carnet de route militaire, mais avec une dimension de pacification civile, et tout autant « diplomatique », étant donné l’importance que revêtit l’établissement de relations de confiance avec le grand voisin chinois et son Empire du Ciel, c’est-à-dire entre Gallieni et le maréchal Sou, Gouverneur militaire de la province du Quang-Si.

« Les lettres du Tonkin » de Lyautey portent sur un champ d’observation coloniale beaucoup plus large, compte tenu des fonctions qu’il exerça au cabinet du Général, commandant en chef au Tonkin, et du Gouverneur général de l’Indochine.

Mais ses fonctions à Hanoï furent entrecoupées de campagnes militaires auprès de Gallieni, campagnes qu’il raconta longuement dans ses lettres, et c’est à l’occasion de ses campagnes qu’il noua des relations à la fois d’admiration et d’amitié avec Gallieni.

Lyautey écrivait plus loin :

Hanoï, 20 juillet 1895 :

« Ma « fleur bleue », c’est l’intimité qui s’est nouée entre le colonel et moi depuis nos bivouacs communs. »(LTM,p,225)

A Madagascar :

Cette intimité conduisit les deux officiers à se retrouver à Madagascar, quand Gallieni, le nouveau Gouverneur général et Commandant en Chef, l’appela à ses côtés en 1897.

Le général Gallieni fut nommé Gouverneur Général et commandant en chef  à Madagascar pour réduire la grave insurrection qui suivit la conquête de la grande île à la suite de la folle expédition de 1895.

En qualité de commandant en chef, il eut, tout au début, « la main lourde », comme il le reconnut plus tard, en faisant fusiller à l’automne 1896 deux princes du sang, l’un appartenant à la cour de la reine Ranavalona III, l’autre exerçant des fonctions de ministre de l’Intérieur auprès de lui, mais il mit en œuvre, et fit mettre en œuvre progressivement, une politique de pacification dite de la tâche d’huile, dont il avait imposé les principes et la mise en application au Tonkin.

Il s’agissait de combiner l’action militaire et l’action politique afin de ramener la paix civile. C’est ce qu’il fit à Madagascar, avec notamment le concours de Lyautey, tout d’abord dans ses commandements du nord de l’île, notamment à Ankazobé, puis à l’occasion de son commandement du Sud de Madagascar, à Fianarantsoa. (1897-1900)

Mais que le lecteur ne soit pas abusé par le nom du siège de ces commandements, car Lyautey, à l’exemple de Gallieni, était en permanence, non pas sur des routes qui n’existaient pas, mais sur les pistes. A Madagascar, Gallieni passa la moitié de son temps en tournées, à pied, en filanzana (sorte de chaise à porteurs), à cheval, ou en bateau autour de l’île.

Les notes de Gallieni sont intéressantes, car leurs sujets dépassent cette fois, et nettement, le cadre militaire, comme c’était le cas dans ses récits de campagne du Tonkin, et abordent donc, comme Lyautey, la plupart des aspects de la politique coloniale française.

Nous publierons donc, successivement, sur ce blog, ce que nous avons appelé des « Eclats de vie coloniale » – Morceaux choisis, c’est-à-dire des épisodes  éclairants de leur expérience coloniale, telle qu’ils la racontaient.

L’évocation de ces « Eclats de vie coloniale » suivra la chronologie de leur carrière militaire, tout d’abord au Tonkin, puis à Madagascar, et nos deux premiers sujets porteront, le premier sur le régime alimentaire de Gallieni (1), aux « avant-postes » d’une alimentation saine que nous paraissons redécouvrir aujourd’hui, et le deuxième (2), sur l’opinion que Lyautey avait sur notre expédition malgache, comparée aux possibilités exceptionnelles de développement qu’offrait notre présence en Indochine.

Seront ensuite publiés au cours des prochains mois, dans la série Tonkin, des morceaux choisis dont les objets sont les suivants :

–       en Indochine (1894-1895) : protectorat ou administration directe, avec le Gouverneur général de Lanessan,

–       l’Empereur Than-Taï, fou ou non, avec Lyautey (1895-1896),

–       Gallieni en Chine, chez le maréchal Sou, premier et deuxième voyage en 1894

–       Le maréchal Sou en visite à Lang-Son (1896)

–       Regards sur la modernité d’ Hanoï, de Lang-Son, et de Tuyen-Quan (1895-1896)

–       La politique des races de Gallieni au Tonkin et à Madagascar

Et nous proposerons ensuite aux lecteurs, une série d’ »Eclats de vie coloniale » et de morceaux choisis concernant Madagascar

Jean Pierre Renaud

Le film « Apart Together » du réalisateur chinois Quang Wang An

L’histoire se déroule dans la ville de Shanghai que l’on découvre au fur et à mesure du film dans sa démesure de mégapole urbaine qui avale successivement toute la cité ancienne, dont on voit encore quelques lambeaux : le fleuve puissant et mythique du Yang Tsé, les nouveaux gratte-ciel, une ville toujours en ébullition et en pleine mutation !

            Ce film raconte l’histoire intéressante de l’amour d’un couple marié que la guerre civile entre les nationalistes de Chiang  Kai-Shek et les communistes de Mao Tsé Tung a séparé en 1949, les troupes nationalistes défaites embarquant pour la nouvelle République de Chine à Taïwan, un amour qui ne s’est pas éteint.

            Jeune marié, le soldat nationaliste avait alors embarqué, sans avoir eu la possibilité d’emmener sa jeune épouse avec lui.

Cinquante ans plus tard, alors qu’il est veuf, il revient à Shanghai pour tenter de renouer le fil de son ancien amour. Belle histoire, mais son ancienne épouse vit avec un ancien combattant de la Chine communiste, conjoint modèle, dont elle a eu deux enfants, en plus du fils qu’elle portait, quand son mari l’a quittée.

 L’intérêt du film repose sur le cadre de vie social dépaysant, les rapports psychologiques et humains qui se nouent entre le vétéran nationaliste et le vétéran  communiste,  entre le premier et la famille recomposée de sa première épouse, des rapports humains et des situations familiales où les repas partagés, débordant de nourritures de toutes sortes, émaillent continument le film.

Le film s’achève sur le triomphe d’une sagesse humaine, qui s’impose aux trois principaux protagonistes de l’intrigue, c’est-à-dire, une forme de renoncement ou encore le don de soi à l’autre

Mais comment ne pas s’arrêter sur un détail, peut être insignifiant, et pourtant révélateur ? La différence de perception du souvenir que les trois personnages principaux ont conservé de ce jour de 1949, qui, pour le  vétéran communiste fut  une journée ensoleillée, alors que pour les deux amoureux, ce fut une journée de forte pluie !

Jean Pierre Renaud avec sa concubine préférée

Avec Hollande, Le Monde à Mayotte et à La Réunion: punching-ball et toc!

Des Présidentielles 2012 en toc !

Avec Hollande, le journal Le Monde à Mayotte et à La Réunion, les 31 mars et 1er avril

Le journal du 3 avril, page 4

« Présidentielles 2012 

M.Hollande se voit en puncher de M.Sarkozy : « Maintenant, on va le taper. »

Que de médiocrité et de petitesse dans cette campagne au cours de laquelle la plupart des candidats et des médias marchent du même pas !


            Le grand silence ! Comment allons-nous payer nos dettes, et ne pas les laisser à nos enfants et à nos petits-enfants, tout en continuant quand même à avancer ? 

Français, il va falloir vous serrer la ceinture, mais en répartissant équitablement les efforts.

Et dans le décor exotique des îles de l’Océan Indien, de Mayotte et de la Réunion, notre grand journal de référence, expédie un compte rendu de voyage qui rapetisse une fois de plus les enjeux de cette campagne présidentielle.

On attendait Hollande sur la ou les solutions qu’il propose pour la problématique de l’outre-mer français, une problématique dont la solution ne sera pas uniquement celle, habituelle, de plus de subventions ou de niches fiscales, mais celle d’un développement économique autonome assumé, dans un cadre régional qui n’est pas celui de la métropole.

Bilan ou pas ? Quelle importance ? Si la gauche et la droite, et dans l’outre-mer aussi, continuent à pratiquer la politique de l’autruche ?

Et la boxe dans tout ça ? Est-ce bien sérieux ?

Jean Pierre Renaud

Pierre Loti, romancier orientaliste, ou tout simplement pêcheur d’âmes?

 Au début de cette semaine pascale, comment résister au désir et au plaisir  de citer quelques lignes de son livre « La Galilée » ?

            Loti fit ce voyage, ou ce pèlerinage, en 1894, et son récit, à la fois poétique, très vivant, et admirablement descriptif,  baigne dans le souvenir de l’aventure du Christ.

            « La lumière baissant toujours, nous revenons sur nos pas, afin de regagner lentement Tibériade… Et nous avons devant toute cette rive du nord, que nous irons demain matin visiter avec une barque – cette rive qui fut le pays aimé de Jésus, et où s’aperçoit d’ici la coupée obscure du Jourdain, près du désert de Bethsaïda… » (1)

            Avant d’arriver à Tibériade, Loti avait fait étape à Nazareth et en avait rappelé la triste histoire, ainsi que celle du surnom que les africains musulmans donnaient alors aux blancs, les « nazaréens ».

Jean Pierre Renaud

(1)    Pierre Loti – La Galilée- Petite Bibliothèque Payot (page 89)

Humeur Tique: les marionnettes du centrisme

Humeur Tique

De l’escroquerie en politique : le théâtre de marionnettes d’un certain centrisme ! Il suffit de quelques bonnes et vieilles ficelles du théâtre des marionnettes !

            Un « certain » centrisme, tout à fait « incertain », celui affiché par le Nouveau Centre, ou un Parti Radical qu’il est difficile de situer sur l’échiquier politique !

Depuis la disparition de l’UDF, et la création du Modem, les affiliés du Nouveau Centre, du Parti Radical, ou encore, et de façon plus anodine, du parti de Mme Boutin, laissent à croire qu’ils existent encore, politiquement parlant.

Il est vrai que grâce aux pensions alimentaires que l’UMP leur verse, et aux sièges de députés ou de sénateurs que l’UMP, toujours, leur concède, ils feignent de faire croire aux électeurs que leur parti existe, qu’il est crédible, qu’il mérite leurs suffrages.

Le plus souvent d’ailleurs, ils sont centristes ou radicaux dans leur fief électoral, et UMP grand teint à Paris !

Poudre aux yeux que tout cela ! S’ils avaient du courage politique, ils rejoindraient le seul parti qui vit de ses propres ailes, le Modem, mais cela supposerait qu’ils fassent enfin passer les idées centristes avant leurs petits intérêts personnels.

Les pantalonnades présidentielles de Borloo, Morin, et dernièrement Boutin, étaient à faire pleurer ! Du bien mauvais cinéma politique!

Acteurs permanents d’un théâtre des marionnettes dont l’UMP tire les ficelles !

Humeur Tique: Hulot et son poisson d’avril?

Nicolas Hulot, sur France 2, le 1er avril 2012, au journal de vingt heures

Votons « la planète » !

            Notre écologiste médiatique national était invité à s’exprimer sur la situation de la France et de son écologie.

            Curieusement, ou d’autres diront sans doute, naturellement, le candidat potentiel et non élu des Verts aux Présidentielles, a botté en touche lorsque le présentateur vedette  du journal lui a demandé pour qui il allait voter : « pour la planète », a-t-il dit, et sauf erreur.

            Un poisson d’avril pour les Verts ?

En tout cas, le symbole, un de plus, de l’incapacité de l’écologie politique française à exister, et à trouver dans son sein de vrais leaders politiques.

Ou une caractéristique française de l’écologie française qui refuse de se faire enfermer dans des frontières politiques ?