Le film japonais « I Wish » « Nos vœux secrets » d’Hirokazu Kore-Eda

 La critique du Canard Enchaîné (DF) du 11avril 2012 trousse un joli et juste résumé de ce film dont l’intrigue se déroule dans l’île la plus au sud du japon, Kyushu.

« Un délicieux film d’enfants, tendre et émouvant, … des grands-parents adoucis comme du papier de soie… « Un petit miracle » selon le titre japonais original. »

Deux frères de 8 et 12 ans organisent, en cachette des adultes, avec leur petite bande d’amis, un voyage vers le point de rencontre des deux nouveaux TGV japonais qui doivent s’y croiser pour la première fois, un point sacré pour un échange de vœux.

Les deux frères séparés par un divorce, et habitant chacun à l’une des deux extrémités de l’île souhaitent réconcilier leurs deux parents.

Et pour décor japonais, la présence d’un volcan toujours en activité,  symbole de la fragilité de la vie humaine !

Qu’ajouter de plus, sinon, qu’à la sortie, la forte impression d’avoir respiré une grosse bouffée d’air frais !

Jean Pierre Renaud et sa concubine préférée

Barrot, le centriste schizophrène!

« La politique en mal d’humanisme

L’ancien ministre Jacques Barrot et l’historien Christophe Bellon analysent dans un livre les causes et les conséquences du déclin de l’héritage démocrate-chrétien »

« De l’indignation à l’engagement »

Leur livre

Les Echos du 19 avril 2012, Idées, page 13

&

Ou Barrot, le centriste schizophrène !

            A lire la présentation du livre des deux auteurs, et à supposer qu’elle résume bien leur pensée, en tout cas celle de l’ancien ministre, et de la part d’un citoyen qui a partagé beaucoup d’illusions sur les animateurs politiques d’un centre tout en fictions et en allégeance aux « gaullistes », ou en tout cas, affichés comme tels, le propos est à la fois surprenant, et consternant.

            Surprenant, parce que l’ancien ministre a fait l’essentiel de sa carrière à l’ombre du RPR, puis de l’UMP, sans jamais oser l’indépendance et une traversée du désert qui aurait été salutaire pour la sauvegarde de l’héritage démocrate-chrétien.

            En dehors de la chiraquie, et de son carriérisme, avec le virage politique de 1995, puis son intégration à l’UMP, en 2002, point de « salut » pour Barrot !

Il fut tout de même le premier Président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale en 2002, il faut le rappeler !

Tout aussi consternant, pour un homme qui ose affirmer :

            « Le grand bonheur du responsable politique, c’est de pouvoir regarder derrière lui afin de vérifier que les choix faits se sont révélés justes. »

Est-ce bien le cas ? Fidèle imperturbable de la chiraquie, il ose poser cette question : 

                           « Pourquoi l’humanisme d’inspiration chrétienne n’a-t-il pas de descendance ? »

            Parce que M. Barrot a effectué des choix qui se sont révélés justes (1) ?

            C’est-à-dire ceux d’un grand « supplétif » des « gaullistes » ? Ou se dénommant comme tels ? Un Barrot, en sorte de « monnaie d’échange » comme aiment à la cultiver, et à la faire prospérer beaucoup de membres du corps préfectoral ?

            Les choix effectués n’étaient donc pas ceux du courage, et du désir de « réveiller des vocations ».

            Trop, c’est trop, beaucoup trop !

            Un peu  d’humilité et de repentance, Monsieur, puisque nous nous trouvons en bonne compagnie chrétienne.

            Alors, et effectivement, un certain centrisme souffre décidément d’une schizophrénie bien de chez nous !

Jean Pierre Renaud

(1 Pour ne pas revenir sur sa condamnation pour financement illégal du CDS, avec Méhaignerie, son grand et vieux compère en œuvres saintes.

Humeur Tique: Présidentielles 2012 -Une manipulation médiatique du journal Le Monde

Humeur Tique : Présidentielles 2012

Une manipulation médiatique du journal Le Monde des 22, 23 avril 2012 ?

Rêve Eveillé Psy ou Réalité ?

Premier mouvement :

En première page du journal, un titre à droite « Traversée d’un pays en campagne » avec une photo (un cinquième de page) intitulée « Visite de François Hollande à La Réunion, le 1er avril », une photo où l’on voit une réunionnaise tendant le bras et la main au candidat de passage, en voiture, qui la salue lui-même de la main.

Deuxième mouvement :

Dans la rubrique nouvelle et appréciée de « L’Oeil du Monde », deux pages, les 16 et 17, de photos sur la campagne, 3/4 de page sur la 16 et 4/4 de page sur la 17.

Sur la 17, à nouveau, mais en plus grand, presqu’une moitié de page, la photo de la première page, c’est-à-dire celle de la dame de La Réunion.

Belle piqure de rappel pour le lecteur !

Et pour ceux qui n’ont jamais lu le livre ancien de Vance Packard (1957) dont le titre est « La persuasion clandestine », il pourrait s’agir ici d’un très beau cas de « persuasion clandestine » qui mériterait d’être analysé dans les grandes écoles de com.

Et qui plus est, ces belles photos ont été publiées, après la clôture de la période de propagande électorale autorisée.

Certains diront, affabulation, déformation, mauvaise foi !

D’autres diront, difficile de croire à de la candeur de la part d’un journal vacciné à la politique ?

Humeur Tique : Madagascar : honte à France 2 !

  Le 21 avril 2012, au journal de vingt heures, comme à son habitude, le journal aligne les faits divers, dont notamment celui des deux meurtres, semble-t-il, qui ont frappé, dans les semaines précédentes, deux Français au sud de Madagascar, dans la région de Tuléar.

            Pourquoi honte à France 2 ?

Parce que notre belle et grande chaîne publique consacre quelques minutes à ce fait divers, alors qu’elle a fait silence, depuis plus de trois ans, sur la situation préoccupante d’un pays encore « francophone » où la démocratie est confisquée par un pouvoir issu d’un coup d’Etat .

            Le fameux « printemps arabe », ou les fameux « printemps arabes » ont eu droit à un tout autre traitement médiatique, de même qu’aujourd’hui le Mali.

Gallieni, Lyautey, Tonkin, 1892-1896 : le régime alimentaire de Gallieni

Eclats de vie coloniale

Morceaux choisis

Gallieni et Lyautey, au Tonkin, dans les années 1892-1896.

1

Le régime alimentaire du colonel Gallieni

Un modèle de régime alimentaire moderne, avant la lettre : céréales, fruits, légumes et laitages

            « C’est en voyant nos tirailleurs se nourrir presqu’exclusivement de leur boule de riz, enveloppée dans une feuille de bananier, et, cependant, rester encore capables de supporter les rudes fatigues de nos colonnes et présenter moins de maladies des voies digestives que les Européens, que j’ai compris la nécessité de suivre un régime de nourriture conforme à celui des indigènes.

            Déjà, au Soudan, j’avais pu constater que les races les plus vigoureuses, celles qui nous fournissent les intrépides et robustes tirailleurs sénégalais, ou encore les Peuhls, ces marcheurs infatigables au corps souple et élancé, usaient surtout, dans leur alimentation, de mil, de riz et de laitage. Au Tonkin, les coolies annamites qui, en quelques heures, vous transportent en pousse-pousse de Hanoï à Bac-Ninh, ou aussi les solides montagnards de la haute région qui escaladent, avec une agilité extraordinaire, les mamelons, et les massifs rocheux de leur pays, ne connaissent guère la viande. Enfin, plus tard, à Madagascar, je fus à même de faire la même observation sur les bourjanes (1) qui me firent faire, à plusieurs reprises, en filanzana (1), le tour de l’île, accomplissant, pendant plus d’un mois consécutif, des étapes journalières de 60 à 70 kilomètres.

C’est pour cela que, peu à peu, pendant mes longs séjours coloniaux, je me mis au même régime que mes Soudanais, Tonkinois, et Malgaches, supprimant à peu près la nourriture carnée et me bornant aux légumes, fruits et laitages. Je me trouvai tellement bien de ce régime que je continuai à le suivre en France et que, depuis, le lui suis toujours fidèle. C’est certainement à lui que j’attribue l’excellente santé sont j’ai toujours joui, malgré un séjour de vingt-huit années aux colonies, sous les climats les plus pénibles et bien que j’eusse été exposé, pendant cette longue période, à des fatigues et à des privations tout à fait exceptionnelles. Quand j’exerçais le commandement du 13ème corps, j’allai inspecter, à Vichy, notre hôpital militaire et mes premières paroles au médecin-chef furent les suivantes :

« J’ai véritablement honte, mon cher docteur, moi qui ai vécu jusqu’à ce jour presque exclusivement dans nos colonies, de mettre les pieds pour la première fois à Vichy ! » Effectivement, rares sont les coloniaux, qui n’ont pas eu à y séjourner pour y soigner leur estomac, leur foie ou leurs intestins. »

Un commentaire rapide :

1-    Nous reviendrons plus loin sur le concept de races et sur la polémique moderne que certains chercheurs ont engagée sur la « politique des races » que défendait Gallieni au titre de sa politique militaire et civile de pacification.

2-    La station thermale de Vichy : Vichy fut le rendez-vous « incontournable », selon un certain langage moderne, des coloniaux, à l’époque des conquêtes coloniales, entre 1870 et 1914.

En tout cas en Afrique, où la France organisait ses campagnes annuelles pendant la bonne saison. Beaucoup des officiers, pour ceux qui survivaient, car beaucoup d’entre eux y sont morts, revenaient en permission en métropole, après leurs campagnes, pour s’y refaire une santé, précisément à Vichy.

3-    Et nous verrons que l’estomac de Gallieni eut beaucoup à souffrir à l’occasion des festivités françaises ou chinoises organisées sur la frontière de Chine, le maréchal Sou étant, ou la puissance invitante, ou la puissance invitée.

(1)  Un bourjane était un porteur,  car il n’existait pas de route à Madagascar, et le filanzana était la sorte de chaise à porteur que les gens riches ou les représentants du pouvoir utilisaient pour se déplacer.

Jean Pierre Renaud

Bon appétit !

Humeur Tique: Présidentielle et Coucou de Chirac, « Le Malade Imaginaire » du siècle ? Coucou, me revoilà!

A lire un écho journalistique paru dans le journal Les Echos du 18 avril, dernière page, intitulé « Présidentielle : Chirac pourrait voter Hollande », d’après l’entourage. Ah ! Les entourages !

Une résurrection, à beaucoup d’égards, étrange, quelques jours après celle célébrée à Pâques ?

 Un ancien Président de la République absent à son  procès, parce que reconnu comme une « sorte d’incapable majeur » par un membre éminent des facultés de Médecine, et défendu comme tel, dans un procès perdu par la basoche la plus huppée et la mieux rémunérée de la capitale !

Que de mystères ! Et bien dommage qu’un nouveau Molière ne se saisisse pas d’un aussi beau sujet !

Un Argan, caché à l’ombre dans sa chambre,  et une Béline, sa « deuxième épouse », toujours avide des feux de la rampe !

« Echappées belles » « Bénin, une autre Afrique » France 5 du 24 mars 2012

« Echappées belles »

« Bénin, une autre Afrique »

France 5 du 24 mars 2012

Mon propre regard

            France 5 a tout à fait raison de nous proposer sa série d’émissions intitulée « Echappées belles », car elle permet aux téléspectateurs de découvrir d’autres pays, d’autres civilisations de la planète, et donc de s’élargir l’esprit.

            Ce reportage sur le Bénin est intéressant, mais il pose quelques questions.

            Incontestablement, le reporter découvre ce pays avec une certaine candeur, avouée, étant donné, qu’à un moment donné du reportage, et sauf erreur, il déclare qu’il débarquait, pour la première fois, dans cette partie de l’Afrique occidentale.

            Un reportage haut en couleurs, plaisant, qui nous fait rencontrer des interlocuteurs sympathiques, sous la conduite d’un guide africain compétent, les paysages de la côte, la découverte d’un village lacustre de la lagune, des ateliers de poterie, la route des esclaves à Ouidah, la religiosité de type vaudou qui baigne à nouveau une partie du peuple de la côte, et la visite aux descendants des rois d’Abomey et de Savalou, allié feudataire du roi d’Abomey.

            Mes réserves portent sur l’absence de cadrage historique, car il parait tout de même difficile d’évoquer le trafic des esclaves sur les côtes du Bénin, en tous points condamnable, sans précisément relever que le roi d’Abomey, Behanzin, était alors partie prenante d’un système d’esclavage, encore fort répandu en Afrique de l’Ouest.

            N’aurais-je, par hasard, pas entendu ce type de précision dans le courant du reportage ?

            Ma deuxième remarque portera sur la relation subtile que les africains ont su établir entre leurs intérêts touristiques et la crédulité des blancs, et ce reportage le montre plutôt bien.

            Le reportage consacré aux deux rois d’Abomey et de Savalou fait un sort à ce qui ressemble tout à fait à ces reconstitutions dont notre cinéma et notre théâtre sont très friands, pourquoi pas ? Et dans ce domaine, les Africains n’ont jamais eu rien à apprendre des Blancs.

Dans ses récits, le grand auteur Hampâté Bâ, a donné de multiples exemples de la manière bien à eux, traditionnelle, et bien ancrée, que les Africains ont toujours eu de se moquer des Blancs, sans naturellement que les Blancs ne s’en soient jamais rendu compte.       

      Jean Pierre Renaud

Terra Nova et ses propositions pour les quartiers sensibles

Terra Nova et ses propositions pour les quartiers sensibles

Le Monde du 13 avril 2012

« Terra Nova propose d’importer le « community organizing » à l’américaine dans les banlieues françaises

Le think tank proche du PS suggère de s’appuyer sur les initiatives des habitants »

            Tout à fait d’accord sur le constat, c’est-à-dire un constat de demi-échec de la politique publique à destination des quartiers populaires, et sur l’objectif d’une politique plus efficace consistant à mettre les habitants au centre des processus de décision.

            Mais a-t-on besoin de faire appel à l’expérience américaine pour ce faire, dont l’histoire n’a rien à voir avec celle de la France, et alors que notre pays dispose déjà d’outils juridiques, les conseils de quartiers créés par une loi du   27 février 2002 ?

Les conseils municipaux ont d’ores et déjà le pouvoir de créer des conseils de quartier, obligatoire dans les communes de plus de 80 000 habitants, et facultatifs, en dessous de cette limite une loi socialiste,

A Paris, il en existe déjà 122, mais il est vrai qu’ils servent le plus souvent d’alibis démocratiques, mais une base juridique existe qu’il faut sensiblement améliorer.

La question politique et juridique posée est en effet celle de la définition des pouvoirs donnés parallèlement aux conseils municipaux et aux conseils de quartier, une définition tout à fait insuffisante.

Dans l’état actuel du droit, un conseil de quartier n’a quasiment aucun pouvoir, et il faut donc que la loi soit complétée, et améliorée,  afin de donner à ces conseils à la fois une représentativité politique réelle et de vrais pouvoirs, avec un budget dédié et la délégation de la gestion des équipements du quartier, sur le modèle « aussi amélioré » des conseils d’arrondissement existant dans les villes de Paris, de Lyon et de Marseille.

Mais pour conclure, le think tank Terra Nova, « proche du parti socialiste », s’illustre, une fois encore, en préconisant de copier le modèle américain.

Hier, il s’agissait de généraliser en France les primaires électorales.

Aujourd’hui, il s’agirait d’importer le « community organizing » à l’américaine dans nos banlieues.

A croire que la France manque d’outils juridiques et politiques et certains de se demander si Terra Nova ne devrait pas opter pour un autre nom, celui de New Earth US !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Hollande à l’Elysée? Les carottes sont déjà cuites?

Humeur Tique : Présidentielles 2012, Hollande à l’Elysée ?

Les jeux sont déjà faits, les carottes déjà cuites : pour qui ?

             La vie politique de la France suit décidément un cours curieux, si l’on en croit les journaux !

            En février 2011, Libération faisait campagne pour DSK, nouvel « enfant Jésus » de la politique, et déjà élu !

            Dans Le Monde des 15 et 16 avril, un gros titre en première page :

            « Autour de François Hollande, le bal des prétendants aux ministères est ouvert 

            Tout en restant prudent, le candidat imagine un gouvernement avec quinze grands pôles »

            Et dans les pages 2 et 3, les « amis » se partagent déjà ministères et directions d’administration centrale !

            Depuis le début de l’année 2011, les présidentielles alimentent la com à gogo, et les primaires socialistes en ont rajouté une grosse couche. Depuis, le festival continue.

            Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, les Guignols de Canal Plus font aujourd’hui un tabac avec un DSK sortant chaque fois de sa douche, mais ces jours derniers, les mêmes Guignols ont mis en scène, avec un réel succès, chant et danse comiques de nos candidats : enfin le vrai sérieux de la politique !

            Et pour être sérieux, vous êtes- vous déjà demandé, vous citoyen d’un pays endetté à 1 700 milliards d’euros, hors dette Sécu, combien va coûter cette folle débauche de com qui a débuté l’an dernier, tous frais compris, tous professionnels de com compris ? Un demi-milliard d’euros ?

Humeur Tique: Ecologie et présidentielles 2012 du journal Le Monde des 8 et 9 avril 2012

Cherchez l’erreur ! Infographie ? Ecologie ? Déontologie ?

            Tout d’abord, un grand bravo pour cette initiative de presse dont le but était d’éclairer les lecteurs citoyens sur les positions qu’ont les candidats sur les problèmes de l’écologie, un des enjeux négligé d’une campagne de surdose de com.

            Seul bémol, les rectifications de contenu que Le Monde a opéré d’un jour sur l’autre !

Dans le journal des 8 et 9 avril, le journal de référence annonçait en première page « Environnement : les candidats au banc d’essai

Dix questions pour tester quels « amis de la nature » sont les candidats. Eva Joly ne sort pas la mieux placée. »

 Il publiait en page 2 (2/3 de page), le début de l’article et une interview Hulot, et en page 3 (pleine page), un beau tableau et ses commentaires politiques :

« Pétrole, nucléaire, OGM… les candidats face au défi écologique

« Le Monde » a demandé aux prétendants à l’Elysée de se positionner sur des dossiers précis dans une campagne où l’environnement semble oublié »,

et publie donc un grand et beau tableau, avec trois couleurs (verte, rouge et noire) et signes pour oui, non, ne se prononce pas, récapitulatif des dix questions posées à huit candidats, et non pas dix comme c’est effectivement le cas.

            Les dix questions :  référendum sur le nucléaire, suppression des subventions aux énergies fossiles, abrogation de la loi qui interdit la fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste, maintien de la taxe carbone européenne sur les compagnies aériennes non européennes utilisant nos aéroports, instauration d’un  péage urbain dans les villes de plus de 300 000 habitants, rendre la trame verte obligatoire dans tout projet d’infrastructure, êtes- vous favorable à la poursuite des travaux de l’aéroport de Notre Dame des Landes, maintien de l’interdiction de la culture d’OGM ? Rendre obligatoire la réduction de 50% de l’usage des pesticides d’ici 2018, réduction de la taille des élevages en Bretagne afin de lutter contre la prolifération des algues vertes.

            Pour titre du commentaire : « Le radicalisme de Mélenchon, les paradoxes de Hollande et Sarkozy »

            Seul petit problème, d’infographie seulement ? Le lendemain, c’est-à-dire le 10 avril, Le Monde faisait paraitre en page 4, un nouveau tableau tout en noir, en indiquant :

            « L’infographie parue dans l’édition du 7 avril (daté 8-9) comportait des erreurs. Nous publions ci-dessous le tableau corrigé. »

            14 réponses sur 80 étaient erronées, concernant les pesticides et les algues vertes.

            Cinq belles plumes du journal avaient cosigné les articles.

            Sans annonce en première page de ce rectificatif !

            Sans aucune excuse et sans justification !

            Et pour tout dire, un symbole de plus d’une « campagne où l’environnement semble être oublié » !

            Incontestablement une occasion manquée pour le caricaturiste Plantu qui aurait pu épingler la nouvelle rédaction du Monde, c’est-à-dire son «infographie » !