Dimanche 22 janvier 2012, les électeurs de Croatie étaient invités à voter pour dire leur oui ou leur non à l’adhésion de leur pays à l’Union Européenne.
D’après les résultats officiels, le taux de participation a été de 44 % et le taux d’adhésion de 66%, ce qui veut dire que moins d’un électeur sur deux a cru bon de se déplacer pour un scrutin que d’aucuns pourraient considérer comme capital.
Ou comment deux de nos grands journaux présentent les résultats de cette élection :
Le Figaro du 23 janvier 2012, page 8, un quart de page :
« La Croatie a dit « oui » à l’Europe
Les électeurs se sont prononcés hier à 67 % en faveur de l’adhésion de leur pays à l’UE »
Il n’est pas fait mention dans l’article du taux de participation à cette élection !
Le Monde du 24 janvier 2012, page 6, de l’ordre de 20 lignes sur deux colonnes
« Croatie
Large victoire du « oui » lors du référendum d’adhésion à l’UE
Paris. Les Croates ont massivement approuvé, dimanche 22 janvier,
l’entrée de leur jeune république dans l’Union européenne (UE)… Seule ombre au tableau, le taux de participation (44%), le plus bas jamais enregistré pour un référendum d’adhésion, semble refléter le fort scepticisme que suscite l’Europe dans le pays. »
Et s’il n’y avait que cette seule ombre au tableau ? Car, tout continue dans notre belle Europe comme si elle fonctionnait correctement, et sans qu’on n’informe jamais les Français sur les conséquences que cette nouvelle adhésion aura sur leur propre destin !
Quid de son incidence sur le fonctionnement des institutions européennes, un commissaire de plus ? Des traducteurs et des fonctionnaires en plus ? Quel coût supplémentaire pour le contribuable ?