Humeur Tique : France 2, le journal de 20 heures du 6 novembre 2011, un journal « citoyen », vraiment ?

      Tout d’abord, la dose habituelle d’informations que l’on donne au téléspectateur, et il était tout à fait normal d’évoquer l’assassinat sordide d’une petite fille de huit ans, de même que les graves inondations qui frappaient le Midi.

            Beaucoup plus étrangement, trois dossiers, si j’ai bien compris, la nouvelle « citoyenneté » des polyamours, une interview de Giscard, et la présentation d’un nouveau film intitulé « Toutes nos envies », car chacun sait que le présentateur est un accro de cinéma.

Tout d’abord, « bonne nuit les petits », un beau dimanche soir, la promotion d’une « nouvelle citoyenneté de l’amour », les polyamours « civils » !

 Il fallait quand même « oser » présenter ce dossier de société à une heure de grande écoute, en contrepoint peut-être d’une polygamie religieuse, et avec une avancée civique formidable, le polyamour « égalitaire », entre hommes et femmes, car on interviewait une femme heureuse de s’adonner au polyamour.

Est-ce bien le rôle d’une chaine publique de faire la promotion d’une affaire de mœurs ?

Deuxième sujet, Giscard était interrogé sur la situation de l’Europe, et son analyse aurait sans doute été intéressante, car l’homme est intelligent, mais son interview a été subitement interrompue pour nous passer un reportage sur le foot et le marathon de New York, sauf erreur.

Est-ce bien sérieux ? Y avait-il un pilote dans l’avion de ce journal ? Et y-a-t-il un pilote dans l’avion de la Télévision Française, dite « publique » ?

Et un dernier mot sur le film présenté, une actrice charmante et vivante aux côtés d’un acteur qui dormait, non pas debout, mais quasiment assis.

Non seulement Lindon dormait, à moins qu’il ne s’agisse d’autre chose, mais on préfère lui donner la parole. Il est vrai qu’il a dit apprécier le fait d’appeler Giscard président, car il honore et honorait cette fonction.

Après tout, ces propos justifiaient-ils amplement la venue de Giscard, sans qu’il ait à parler…