Humeur Tique : France 5, « Medias, le magazine » du 11 septembre 2011, dans un des feuilletons préférés des médias, et notre petit feuilleton DSK à nous !

    Le blog du 6 mai 2010, publiait un écho DSK : d’après Libé du 5 mai, DSK, apparaissait en nouvel enfant Jésus de la politique française !

Le blog du 11 février 2011 publiait un écho sur la bonne fée Sinclair qui annonçait à demi-mot la candidature de son mari : l’écho se terminait en attirant l’attention des lecteurs sur l’intervention possible d’autres fées, la fée Clochette, ou pis, la fée Carabosse.

Ce jour, à l’émission « Médias, le magazine », un magazine d’ailleurs souvent intéressant, quatre journalistes, dont trois hommes et une femme, dissertent savamment, bien sûr, de la réapparition de DSK sur la scène politique française, avec une rumeur qui le ferait intervenir prochainement à un journal télévisé de vingt heures.

Deux mots ou réactions éclairantes :

– d’après un des quatre journalistes, DSK aurait montré à un moment donné de sa « réapparition », un sourire « surnaturel ».

– un de ses confrères a utilisé, lui,  le mot de « résurrection » !

La vie terrestre de notre héros national aurait donc  été extrêmement rapide et féconde,  puisqu’il est passé, en un peu plus d’un an, de la naissance à la résurrection.

Qui dit mieux ?

Humeur Tique : Loto et EuroMillions et leurs supercagnottes : pourquoi pas une petite cagnotte pour nos quartiers sensibles ?

    Le Parisien du 9 septembre a mis en première page :

« Supercagnottes

Faut-il limiter les gains ? »

Et en page 3 : « la proposition choc d’un député UMP du Haut Rhin, Eric Straumann : « Pas de gagnant de plus de 30 M euros – Redistribuer le reste du pactole aux vainqueurs de rang inférieur. »

Il est évident que les jeux de la Française des Jeux, propriété de la puissance publique, c’est-à-dire de tous les citoyens, soulèvent beaucoup de questions, dont celle soulevée et par le député du Haut Rhin et par le journal le Parisien.

Pourquoi ne pas proposer une autre solution républicaine et française ? Au-delà d’un certain montant de la cagnotte ou de la supercagnotte,  30 ou plus de 30 millions, l’affectation d’un surplus de X% à une fondation intitulée « La France des quartiers sensibles. »

Au moins, le financement d’une partie des actions de toute nature nécessaires à ces quartiers se trouverait en partie assurée !

Guerre d’Algérie – Soummam 1960 – Lettre numéro 2, ou « Le sourire hygiénique du pacificateur »

Guerre d’Algérie

Soummam

Lettre numéro 2

Une lettre dont le titre pourrait être :

« Le  sourire hygiénique du pacificateur »

            Nous avons publié la première lettre sur le blog du  26 août 2011,  en expliquant aux lecteurs le contexte historique de ces lettres publiées dans un bulletin intitulé

« Bulletin de liaison Saint Maixent 1959

Promotion Communauté »

Bulletin numéro 11                            Mars 1960

JP Renaud

SP 86623

            « Je rentre de permission, je rapporte un grand sommeil de France, « France éternelle » qui esquive dans les jeux de fin d’année, par un réflexe de santé naturel les problèmes d’une France subversive.

Je réponds tout d’abord à notre ami Voisin. Pas très satisfait sur certain comportement A.A., j’ai saisi l’occasion qu’un Télégramme Officiel providentiel m’a offerte, je me suis porté « très volontaire » pour être remis à la disposition de mon arme d’origine. Mon colonel m’a convoqué, nous avons bavardé, satisfaction dans le principe, délai diplomatique dans l’exécution. Me voici donc toujours dans les A.A., à Ait Chemini, cette fois, après avoir essayé de créer une antenne SAS, vous savez ces petites punaises multicolores qui font chic sur les cartes murales d’Etat- Major. A part cela, toujours dans le cadre de la SAS de Vieux Marché, cadre formel puisque nous n’entretenons ; mon capitaine et moi, que des relations épisodiques et télégraphiques. Rien de fracassant assurément, une tactique qui ressortirait plus de la catégorie n°2 chère à V…, V…esprit classeur.

Ceci dit, depuis quatre mois, chef d’une antenne sans pouvoir, sans mission, sans moyens et sans attribution, j’ai pu suivre tout à loisir les développements de l’opération « Jumelles ». La Cie a fait un bond en avant, mais chinois, elle a construit un nouveau poste, très bien placé qui couvre maintenant la zone habitée. Je suis venu en septembre pour essayer d’étayer l’action militaire  pure par une action plus « civile », reconstruction d’une mairie, de deux classes, création d’un petit terrain de football ; visite de villages avec le sourire hygiénique du pacificateur, plus ou moins conseiller du Commandant de Cie. C’était une expérience passionnante, on avait l’impression de gagner du terrain, de retourner la population, le fameux « dégel » des journalistes s’annonçait.

Après un creux cet hiver, les progrès continuent : 70% de l’OPA est détruite, le fellouze ou le terroriste sont durs à trouver. Pas mal de prisonniers, quelques ralliés, situation difficile chez les petits gars d’en face. L’autodéfense a démarré dans les villages proches des postes, la Cie commence à se diluer à l’intérieur de la population.

Le problème politique reste entier, il n’y a pas de 5ème Arme de guerre révolutionnaire ailleurs que dans les bouquins, la chose a été légalisée récemment d’ailleurs. Nous faisons une guerre à l’américaine avec un armée qui n’est pas révolutionnaire, un peu dans le contingent, et peu dans la carrière, ou si peu ! Alors ? Melting des « petits gars du contingent » et des braves kabyles ? Chose faite, bonne chose, mais est-ce autre chose qu’un des articles de la pacification, est-ce que cela touche au mythe ?

Réponse à C…: je pense aussi qu’il faut mettre le paquet aujourd’hui, SAS éphémères !

Conclusion sur une antenne SAS : n’a de valeur que si elle se calque sur une compagnie et si elle en a les moyens. Dans le cas contraire, centre de repos avancé pour officier des A.A. anémié cherchant le fel par dilettantisme.

Avec mes bonnes amitiés. »

Deux commentaires sommaires :

A propos de V…, un camarade de promotion : dans une de ses lettres, il avait classé les types de relation avec le commandement et marqué sa préférence pour la méthode de la tergiversation à celle de la rupture. Etrangement, il avait récupéré l‘attaché des A.A. que j’avais viré pour corruption.

« Le sourire hygiénique du pacificateur » : dans un des numéros du journal de la FNACA , « L’Ancien d’Algérie », le journaliste avait compris « le seau hygiénique du pacificateur », et c’est le texte qui a été publié.

Le mal était fait, d’autant plus que la rectification de l’erreur dans un des journaux suivants se réfugiait dans un petit coin illisible de ce journal.

En tout cas, la formule utilisée se suffisait déjà à elle-même.

Humeur Tique : la Com. du Préfet de Police : Monsieur le Préfet de la Sauvette !

   Les initiés savent que le Préfet de Police se fait un point d’honneur de lutter contre les petits vendeurs à la sauvette de « Tour Eiffel » miniatures de notre belle et grande capitale.

            Avant l’été, il s’est targué d’avoir fait arrêter de l’ordre de 4 000 vendeurs à la sauvette, et tous les journaux respectables ont fait état de cette incontestable réussite de la Police, sauf à regretter que la Justice, une fois de plus, n’ait pas fait son travail, en relâchant la plupart de ces petits vendeurs.

            Questions :

            La première relative à la fameuse RPP, dite révision des politiques publiques !

 Ne serait-il pas plus intelligent de porter l’effort sur les organisateurs et gros bénéficiaires de ces trafics plutôt que sur le menu fretin des petits vendeurs ? Que de journées de policiers ainsi gaspillées !

La deuxième relative à la nationalité de ces petits vendeurs à la sauvette ? Les trois quarts d’entre eux étant des étrangers en séjour irrégulier,  pourquoi la police ne les renvoie pas dans leur pays d’origine ?

Une dernière remarque : lors d’une de ces interventions auxquelles le Préfet de Police attache un intérêt tout particulier, une véritable « obsession »,  un petit vendeur à la sauvette a voulu échapper aux policiers et s’est noyé dans la Seine en s’y jetant. Est-ce que la presse en a fait état ?

Humeur Tique Actualités : France 2, le 20 heures du 4 août, un journal civiquement très stimulant !

 Dimanche 4 août, France 2, au  2O heures : dès l’ouverture du journal, dix minutes en gros consacrées à deux sujets, le retour de DSK et « l’empêchement » de Chirac d’assister à son procès !

Le citoyen « contribuable » de la chaine publique aurait pu souhaiter beaucoup mieux, à cette grande occasion télévisée de rentrée, que les « petites affaires » d’une France complètement en dehors des temps de l’Europe et du monde !

Et s’il ne s’agissait que de distraire les Français des véritables problèmes de la France ?

Et à cette occasion, une formidable image plein com. du clan DSK : une image des époux qui viennent de franchir la porte de leur hôtel particulier du Marais, prise de l’intérieur, côté jardin, avec en arrière-plan, côté trottoir, une forêt de caméras, et relayée évidemment par tous les réseaux de com.

Formidable n’est-ce pas ? Qui dit mieux ?

Procès Chirac: Inhibitions, Désinhibitions, et Pulsions de la langue française?

    Un député, membre éminent de la chiraquie, et aussi médecin, vient de déclarer que l’ancien président était « désinhibé », raison pour laquelle il était probable qu’il ne puisse assister à son procès !

          Le même s’était manifesté verbalement au sujet de DSK, avec la même ingénuité.

            Comme si les gogos ont pu croire qu’il y assisterait !

            Pourquoi ne pas inviter tous les amateurs de notre belle langue française à visiter tous les sens des mots « inhibé » et « désinhibé » pour comprendre toutes les subtilités de ce mot appliqué au procès en cause ?

Dans  le premier sens du terme, et dans le sens le plus fort : blocage, paralysie,  empêchement de tout procès … de la part  d’un grand homme politique qui n’a jamais eu peur de lever toutes ses inhibitions, entre autres, dans le « système » mis en place entre  RPR et Mairie de Paris, et qui, aujourd’hui, trouve un médecin compatissant  pour plaider un état de « désinhibé » !

Alors qu’enfin, on aurait pu connaître sa « pulsion » irrépressible de  vérité ?

JPR

Note de la rédaction : questionner le médecin sur la nature de ces pulsions.