Au titre d’une trop longue fréquentation des institutions parisiennes, notamment pendant la période de la Chiraquie, il n’y a pas lieu d’être véritablement surpris par la position du Parquet de Paris, dont le responsable a été, le plus souvent, et quoiqu’on en dise, aux ordres, soit de la majorité actuelle, soit de l’opposition.
Ce qui est le plus frappant dans l’évolution de la pratique et le fonctionnement du Parquet de Paris, c’est une sorte de « décalque » d’une autre administration hiérarchiquement très « disciplinée », la Préfectorale.
Mais je serais tenté de dire que, très souvent, un procureur est encore plus discipliné qu’un Préfet : il rend compte à tous les échelons, il écoute, il précède les instructions, et perd assez souvent les finalités de la mission que lui a confiée la République.
Et pour revenir au fond du procès lui-même, il y avait bien un « système » à la mairie de Paris, à l’époque Chirac, et les quelques cas épinglés, une « misère » financière par rapport à l’osmose qui était réalisée entre RPR et Mairie de Paris, auraient quand même mérité de recevoir une meilleure réponse du droit de la part du Parquet de Paris.
En France, et à Paris, d’abord, tout serait donc possible, et sans sanction judiciaire ? Alors, oui, il faut changer le système de la magistrature dite « debout » !
Alors « debout » ou « garde-à-vous » ?
Jean Pierre Renaud