Le cas d’EDF : pourquoi ne pas classer la situation des salariés d’EDF, et de leur Comité d’Entreprise dans la catégorie des privilèges de classe ? Au titre du concept fétiche des théories marxistes ?
On sait que les salariés d’EDF bénéficient d’un tarif d’électricité préférentiel, de l’ordre de 10% à 15% du tarif commun, sauf erreur, et donc d’une subvention permanente de la part des autres citoyens français consommateurs d’électricité.
Est-ce qu’EDF ne devrait pas communiquer aux Français le coût de cette subvention cachée ?
On sait également que le Comité d’entreprise d’EDF bat tous les records de financement privé et public, étant donné qu’il perçoit 1% du chiffre d’affaires de la société, soit de l’ordre du demi-milliard d’euros.
Ne s’agit-il pas d’un autre privilège de classe, étant donné que ce sont les citoyens, à côté des entreprises, qui assurent ce budget confortable à ce Comité d’Entreprise ? Un Comité dont les dirigeants ont été épinglés récemment pour leur mauvaise gestion !
Les ONG, leur financement, les déductions fiscales de 66% du montant des versements, le train de vie « plein com » de certaines ONG :
Quant à l’utilité de beaucoup d’ONG, rien à dire !
Mais pourquoi ne pas mettre en cause certaines d’entre elles pour leur politique dispendieuse du tout « plein com », et donc à l’arrière-plan, le système de déduction fiscale dont elles bénéficient.
En 2009, le montant total de la contribution du budget de l’Etat, au titre de cette déduction fiscale, mais donc au titre des citoyens et des entreprises contribuables, a été de l’ordre de 1,300 milliard d’euros, les mêmes s’acquittant de leur côté de dons d’un montant de 670 millions d’euros.
Les montants sont donc importants, et leurs mouvements traduisent plusieurs types de transferts entre contribuables français sur lesquels nous ne nous attarderons pas, étant donné que notre attention porte sur les budgets que certaines ONG consacrent à leur communication, souvent abusive, et d’autant plus abusive que ce sont les citoyens qui alimentent en définitive les chiffres d’affaires des agences de communication.
Beaucoup de citoyens « donateurs » ont l’expérience quotidienne des courriers, des journaux, des timbres, des enveloppes, et donc de la pub, pour l’une ou l’autre de ces ONG, une pub qui coûte évidemment cher.
Le Parlement serait donc bien inspiré de fixer le pourcentage de budget de leurs frais généraux, mais aussi de communication, qu’elles ne devraient pas dépasser pour continuer à bénéficier des déductions fiscales.
Jean Pierre Renaud