Le livre « Culture et Impérialisme » d’Edward W.Said : « Comment peut-on être impérialiste? »

Le livre « Culture et Impérialisme » d’Edward W.Said ou

 « Comment peut-on être un impérialiste ?»

Sans le savoir ?

            Une entrée en matière un brin provocante, mais le sujet en vaut la chandelle, en tout cas en ce qui me concerne, étant donné qu’il pourrait me convaincre d’avoir été, et d’être encore, et sans doute, un impérialiste, sans le savoir.

            Il s’agit d’une grande œuvre intellectuelle, riche, encyclopédique, courageuse, bien supérieure, à mon avis, à celle, d’abord historiographique, de Frederick Cooper sur le colonialisme, laquelle a fait déjà l’objet d’une analyse critique sur ce blog.

            J’ai déjà consacré quelques lignes du blog à deux autres de ses œuvres, « L’Orientalisme », et « Démocratie et Humanisme », mais je proposerai après les vacances une lecture critique du livre « Culture et Impérialisme », avec mes réflexions et questions personnelles.

            Et pour proposer un premier fil conducteur de lecture, je serais tenté de dire que, dans l’état actuel de mes réflexions, je ne suis pas sûr que le concept clé de l’auteur, c’est-à-dire «  l’idée d’une structure d’attitudes et de références lentement et régulièrement mise en place par le roman… », mais plus largement par la culture, puisse être un concept d’analyse clairement opératoire, dans le cas de la France et de son ancien « empire ».

            Jean Pierre Renaud

Le film « Une séparation », un film intéressant, mais déroutant sur le plan politique

Le film « Une séparation »

 du réalisateur Asghar Farhadi

Un film intéressant, mais déroutant, sur le plan politique !

            Un film intéressant sur la séparation d’un couple de la classe moyenne iranienne, à Téhéran.

            L’épouse veut divorcer et emmener sa fille avec elle, mais les choses ne se passent pas ainsi, notamment en raison de la présence du père du mari, atteint de la maladie d’Alzheimer.

Il est donc dans l’obligation d’embaucher une aide – soignante pour s’occuper de son père, et toute la véritable histoire du film part de là, de la présence de sa petite fille, de son mari à problème, et du rôle, sinon du poids de la religion dans les relations familiales et sociales, donc de l’évolution de leur situation.

Au spectateur de découvrir une belle histoire, mais déroutante pour le cinéphile qui croyait découvrir l’Iran moderne à travers ce film, et notamment l’omniprésence des pasdarans de la dictature théocratique d’Ahmadinejad.

Rien de tout cela dans le film, qui nous relate l’histoire d’un divorce, comme il en existe beaucoup chez nous.  Le même type de film pourrait être tourné en France, dans un décor qui ne serait lui, pas iranien, et avec la différence, celle- là incontestable, du poids de la religion dans la vie iranienne.

Nous étions partis pour voir un film qui nous accroche à l’actualité iranienne, aux mouvements politiques qui agitent le pays depuis plusieurs années, aux difficiles problèmes que cette très vieille nation rencontre, et nous avons vu un bon film d’intrigue familiale et judiciaire sur un divorce.

 Nous serions tentés de dire, dormez bonnes gens, nous veillons sur vous, car l’Iran n’est pas celui que vous imaginiez ! Les médias vous ont sans doute fait rêver !

Ne s’agirait-il en définitive que d’un petit exploit de propagande et de désinformation? Pasdarans et Ahmadinejad se sont cinématographiquement et magiquement volatilisés ! Avec une actrice, des actrices, et des acteurs attachants !

Jean Pierre Renaud, avec sa concubine préférée

« Printemps Arabes » et « La surpopulation » de Gaston Bouthoul

« Printemps Arabes » en 2011

 « Afrique, la bombe démographique » Les Echos du 10/06/11 (page 17)

&

« LA SURPOPULATION »

Gaston Bouthoul

(1964)

Lecture critique

            Un sociologue qui fut à la mode, à son époque, et qui acquît sa notoriété de chercheur, en créant la nouvelle discipline de la polémologie, présentée comme l’étude sociologique de la guerre, et dans le cas présent de la relation guerre-population.

            Ce livre, un brin provocateur, avec quelquefois de la verdeur dans les analyses et le propos, a le mérite de mettre l’accent sur les points sensibles de l’histoire de la vie de la planète, des points sensibles qui pour beaucoup d’entre eux, n’ont pas beaucoup changé.

            Comment ne pas relier le contenu de cet ouvrage à celui intitulé « Le colonialisme en question » de Frederick Cooper, qui a fait l’objet de notre analyse sur ce blog ?

            F.Cooper a évoqué le concept de « fissures » pour expliquer en partie de déclin du colonialisme anglais et français au XX°siècle, et nous avons tenté d’étoffer sa réflexion sur le concept en question, mais G.Bouthoul avait déjà identifié en 1964, une grande fissure dans le système, une vraie fissure, celle de la démographie.

            A ses yeux, la décolonisation était motivée par « un sauve qui peut » (page 81)  des colonialistes face à la démographie galopante des colonies.

            Qu’est-il donc possible de retenir des analyses de G.Bouthoul ?

            Le livre mettait l’accent sur l’étroite corrélation qui a existé au cours des âges entre les migrations humaines et les guerres, et il appelait donc l’attention sur les risques que faisait courir à l’humanité la surpopulation, en partie dans la ligne des analyses de Malthus.

            Il écrivait :

 « Aujourd’hui l’équilibre entre l’espèce humaine et l’univers est doublement rompu. Nous vivons désormais dans un monde délimité, inventorié, pesé, compté, et divisé : en un mot, dans un monde fini.

            A ce moment même, voici que l’humanité est saisie par une mutation démographique multipliant son potentiel d’expansion qui tend à devenir infini. Expansion accélérée dans un monde rétréci. Pire, expansion qui se produit dans un monde qui se contracte littéralement sous nos pieds comme une peau de chagrin. » (page 35)

            L’auteur relevait que si les pays occidentaux avaient eu la possibilité, c’est-à-dire le temps, d’accroître leurs ressources avant leur expansion démographique,  ce n’était pas du tout le cas des pays arriérés – de nos jours on dirait plus volontiers émergents – qui connaissaient une explosion démographique, sans pouvoir mettre en face l’accroissement des ressources économiques  nécessaires à leur vie et survie.

            Bouthoul mettait en lumière l’ensemble des facteurs qui pouvaient expliquer à la fois l’explosion démographique enregistrée dans beaucoup de pays, parallèlement au retard de leur développement économique, notamment les facteurs culturels et religieux.

            Il soulignait par ailleurs l’intérêt des initiatives qu’il baptisait du nom d’ « autocolonisation », les marches vers le progrès qu’avaient engagées des pays comme la Chine ou le Japon, capables d’adapter leur marche en avant aux contextes religieux et culturels de leurs sociétés.

            Et pour revenir pendant quelques instants sur quelques-uns de ses propos et jugements agressifs sur des sujets sensibles, l’auteur écrivait en 1964, c’est-à-dire peu de temps après l’indépendance de l’Algérie:

«  Faisons le bilan polémologique de la douloureuse guerre d’Algérie. Quel fut son aboutissement ? En faisant abstraction de tous les épisodes, la statistique répond : le résultat de ce conflit fut le départ de un million de chrétiens environ. Relaxation démographique, hélas proportionnellement égale à celle de la Guerre Civile espagnole (deux millions supprimés sur 27 millions d’habitants). » (page 82)

Et pour expliquer en partie le « sauve qui peut » de la décolonisation, ou comment il était possible, pour la France, sur ses ressources, et non pour ses colonies, sur leurs propres ressources, de faire face à leur explosion démographique en faisant droit à l’égalité de traitement entre citoyens, le sociologue écrivait :

« Voici comment les choses se passaient dans le secteur des petits fonctionnaires africains bénéficiant d’allocations familiales analogues à celles de la Métropole. Avec la prime au mariage et à la première naissance de l’épouse vierge, plus la rente supplémentaire correspondant à l’allocation de premier enfant, le fonctionnaire candidat-patriarche achetait une nouvelle vierge. Celle-ci lui assurait une nouvelle prime au mariage et à la première naissance, plus une multiplication d’allocations familiales….Exemple record : un petit fonctionnaire noir de Porto Novo qui avec ses 103 enfants touchait des allocations supérieures aux appointements du gouverneur général. » (page 83)

De nos jours, des observateurs bien informés pourraient citer le cas comparable de quelques maris polygames, heureusement très peu nombreux,  vivant dans la région parisienne.

Le message du sociologue n’était pas spécialement optimiste puisqu’il écrivait :

« Arrêtez le pullulement ou préparez- vous à la guerre. » (page 234)

Les sociologues qui ont poursuivi leurs recherches dans la ligne des travaux de Bouthoul, s’il y en a, devraient  être en mesure, peut-être, de nous dire si le mouvement d’expansion démographique de l’Afrique qui s’est poursuivi entre 1964 et 2010 a pu accréditer les sombres prévisions de Bouthoul.

Rappelons que les pays d’Afrique occidentale ont vu leur population multipliée, en cinquante ans,  par 3, 4, ou même plus de 7, dans le cas du Niger.

Relevons toutefois que le même sociologue notait que les deux innovations morales qui peuvent être de nature à infléchir le cours de l’histoire étaient, d’une part la Déclaration américaine des Droits, reprise ensuite par la Révolution française, et la libération de la femme.

« Depuis le Décalogue, la plus grande invention éthique a été la Déclaration des Droits américaine, reprise ensuite par la Révolution Française sous le nom de Déclaration des Droits de l’Homme… La seconde grande innovation morale des temps modernes a été la libération de la femme. Elle constitue le seul véritable fait nouveau dans nos conceptions sociales, politiques et morales. » (page 180)

Et plus loin :

« Le féminisme est la seule véritable nouveauté en politique. Il n’est possible que dans la modération des naissances » (page 236)

La thèse défendue par Bouthoul soulève beaucoup de questions, et dans le cas de la France, celle de la gestion des flux migratoires réguliers ou irréguliers suscités par l’explosion démographique des pays « émergents ».

Mais comment ne pas évoquer les crises récentes de la Tunisie et de l’Egypte, causées en grande partie par la proportion très importante des jeunes dans ces pays ? Plus de la moitié de la population égyptienne a moins de trente-ans ! Comment le pouvoir peut-il répondre à leurs aspirations, notamment en termes d’emploi ?

Et comment ne pas faire référence à l’une ou l’autre des analyses actuelles sur l’évolution démographique de l’Afrique ?

Dans les Echos du 11 juin 2011, la chronique d’Eric Le Boucher  dont nous avons reproduit le titre fait référence à des prévisions qui n’ont rien d’encourageant pour l’Afrique :

« La tectonique démographique dessine une Europe vieillissante et en partie déclinante, séparée par la mer Méditerranée d’une Afrique devenue une bombe démographique devenue bombe démographique : 416 millions d’habitants en 1975, 1 milliard aujourd’hui, 2,2 milliards en 2050. »

L’auteur prend comme exemple une ancienne colonie qui n’était pas française, sans doute par un heureux « effet du hasard », celle de la Tanzanie, en posant la question :

« Comment gérer une Tanzanie de 45 millions d’habitants aujourd’hui, à 138 millions dans quarante ans ? »

Il ne suffira sans doute pas de se contenter de dire : « Il n’y a de richesse que d’hommes » dans un contexte actuel de gouvernance qui fait courir ces pays à la catastrophe humanitaire, qui, ici, ou là, a d’ailleurs déjà commencé

Alors à qui reviendra-t-il la responsabilité de gérer les « excédents » de population, les flux migratoires des  pays  qui n’offrent pas à leurs citoyens des possibilités normales d’emploi ?

Jean Pierre Renaud

Argent public et argent privé : EDF et les ONG

  Le cas d’EDF : pourquoi ne pas classer la situation des salariés d’EDF, et de leur Comité d’Entreprise dans la catégorie des privilèges de classe ? Au titre du concept fétiche des théories marxistes ?

On sait que les salariés d’EDF bénéficient d’un tarif d’électricité préférentiel, de l’ordre de 10% à 15% du tarif commun, sauf erreur, et donc d’une subvention permanente de la part des autres citoyens français consommateurs d’électricité.

Est-ce qu’EDF ne devrait pas communiquer aux Français le coût de cette subvention cachée ?

On sait également que le Comité d’entreprise d’EDF bat tous les records de financement privé et public, étant donné qu’il perçoit 1% du chiffre d’affaires de la société, soit de l’ordre du demi-milliard d’euros.

Ne s’agit-il pas d’un autre privilège de classe, étant donné que ce sont les citoyens, à côté des entreprises, qui assurent ce budget confortable à ce Comité d’Entreprise ? Un Comité dont les dirigeants ont été épinglés récemment pour leur mauvaise gestion !

Les ONG, leur financement, les déductions fiscales de 66% du montant des versements, le train de vie « plein com » de certaines ONG :

Quant à l’utilité de beaucoup d’ONG, rien à dire !

 Mais pourquoi ne pas mettre en cause certaines d’entre elles pour leur politique dispendieuse du tout « plein com », et  donc à l’arrière-plan, le système de déduction fiscale dont elles bénéficient.

En 2009, le montant total de la contribution du budget de l’Etat, au titre de cette déduction fiscale, mais donc au titre des citoyens et des entreprises contribuables, a été de l’ordre de 1,300 milliard d’euros, les mêmes s’acquittant de leur côté de dons d’un montant de 670 millions d’euros.

Les montants sont donc importants, et leurs mouvements traduisent  plusieurs types de transferts entre contribuables français sur lesquels nous ne nous attarderons pas, étant donné que notre attention porte sur les budgets que certaines ONG consacrent à leur communication, souvent abusive, et d’autant plus abusive que ce sont les citoyens qui alimentent en définitive les chiffres d’affaires des agences de communication.

Beaucoup de citoyens « donateurs » ont l’expérience quotidienne des courriers, des journaux, des timbres, des enveloppes, et donc de la pub, pour l’une ou l’autre de ces ONG, une pub qui coûte évidemment cher.

Le Parlement serait donc bien inspiré de fixer le pourcentage de budget de leurs frais généraux, mais aussi de communication, qu’elles ne devraient pas dépasser pour continuer à bénéficier des déductions fiscales.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : Feuilleton 2 : Président du Conseil Constitutionnel et ancien « braqueur »

(Ou de la gesticulation médiatique d’un Président du Conseil Constitutionnel)

            Sur le blog du 26 octobre 2010, un billet a été consacré au même sujet en notant la présence étrange dans le Grand Journal de Canal Plus du 25 octobre, aux côtés du Président du Conseil Constitutionnel, d’un ancien « braqueur » ;

            Le même Président peut aujourd’hui s’honorer d’avoir été aux côtés de M.Redoine Faïd qui vient d’être arrêté, le 7 juillet dernier, dans l’affaire de l’assassinat de la jeune policière municipale Aurélie Fouquet, mais s’agirait-il du même ?

Au moins le très honorable président n’aura pas tout perdu, et trouvé, à cette occasion, une nouvelle intrigue de polar sous le titre proposé « Un braqueur dans les jardins du Palais Royal » !

Humeur Tique: Paris Plage et l’enquête publique des berges de la Seine – Les Tanks 4X4 de Paris

Humeur Tique : Paris Plage et la démocratie parisienne, l’enquête publique des berges de la Seine

Les tanks 4×4 de la capitale et sa majorité écolo-socialiste

         Les berges de la Seine : le projet de leur aménagement est soumis à l’enquête publique.

Bling bling, et pleins feux pour agir à l’ombre ?

            On peut ne pas éprouver une tendresse particulière pour le bling bling plein com de la grande élue du 7éme arrondissement de Paris, et partager son étonnement quant au choix des dates qui ont été retenues pour lancer cette enquête publique.

            N’est-il pas clair que l’on veut ainsi manipuler le choix des citoyens, car le maire lance son enquête à un moment du calendrier qui n’est pas représentatif du corps électoral de Paris !

Au cours de cette enquête, Il y aura sans doute plus d’amateurs de Paris Plage que d’acteurs d’une vie économique et sociale au ralenti !

         Les tanks 4×4 de la capitale et de sa majorité écolo-socialiste

Le maire de Paris mène une politique systématique d’asphyxie de la circulation automobile qui frôle quelquefois l’absurdité, lorsqu’il réaménage un carrefour dans le bois de Boulogne, celui des Cascades, en y laissant  de grands espaces vides et sablés pour un coût total d’environ 1,5 million d’euros, avec pavage d’une partie de la nouvelle chaussée, s’il vous plait !

            Pourquoi ne pas donner un nouveau nom à ce carrefour, celui des Pigeons ?

            Ceci dit, pourquoi pas ? Si cette politique n’est pas trop en contradiction avec celle qui tend à conserver à la capitale ses entreprises !

            Mais comment ne pas être étonné de voir de nombreux tanks 4×4 encombrer les rues et les trottoirs, et polluer la capitale, alors que leurs propriétaires ont sans doute les moyens de fréquenter les nombreux parkings, mais payants, de la ville ?

            Le maire d’une grande ville telle que Paris serait à ce point démuni de pouvoirs pour contenir la pollution des tanks 4X4, plus encore que la voiture de madame et monsieur tout le monde ?

Humeur Tique : Borloo (Libé des 2,3/07/11) et DSK (Le Monde des 3,4/07/11)

Borloo et Rama Yade, ex-secrétaire d’Etat de Sarkozy : dans une longue interview à Libé, page 13, elle explique les raisons de son soutien à Borloo, et déclare :

 « Jean Louis Borloo est candidat dans sa tête »

Comme il l’a été pour remplacer Fillon aux côtés de Sarkozy, en menant une campagne acharnée (des pieds et des mains.plein.com) pour obtenir l’onction présidentielle, il y a quelques mois seulement ?

Et après avoir été, sans discontinuer, le ministre de Chirac, puis de Sarkozy, pendant plus de huit années ?

Est-ce que nos hommes et nos femmes politiques auraient encore conservé un brin d’amour propre ?

Enquête de personnalité : une photo de DSK à la page 16, et le texte de l’enquête elle-même à la page 17 « Décryptages Portrait »

Un portrait incontestablement très bien torché de deux journalistes brillantes de notre « grand journal » !

Une première citation tout à fait éclairante :

« La vertu –ou le danger-  des scandales, fondés ou pas, c’est que lorsqu’ils passent sur un homme, ils le laissent tout nu. »

Vraiment tout nu ?

Mais c’est à la fin du portrait  qu’il faut conserver son attention  en éveil, lorsque le texte évoque le rôle de M.Ramzi Khiroun, nouveau Rastignac ? En tout cas, âme damnée, semble-il de DSK.

Est à nouveau évoquée le scandale de la MNEF en 1999, son rôle efficace pour violer le secret de l’instruction, qui aurait existé et  existerait encore aujourd’hui, lequel vit la disparition d’une cassette Méry qui détaillait le fonctionnement de la corruption parisienne sous le proconsulat de Chirac.

Que souhaiter après cette lecture ? Trois suggestions :

1)                  que le journalisme d’investigation nous dise enfin ce qu’il est advenu de cette fameuse cassette Méry,

2)                  qu’un des prochains « L’œil du Monde » soit consacré à l’hypocrisie du secret de l’instruction, semblable à celle du respect de la vie privée quand elle concerne la vie publique,

3)                  Qu’un prochain portrait aussi brillant que fouillé soit consacré à M.Ramzi Khiroun, avec une idée de titre pour un roman politico-médiatico-policier, à paraître prochainement : « L’homme à la Porsche »