Dévaluation de l’euro ou rigueur ?
Anesthésie « générale » ou choc opératoire ?
Est-ce bien différent ?
Quelques réflexions de bon sens économique
A lire les quelques papiers d’analyse économique qui me tombent sous la main, j’entends dire que quelques- uns des pays de l’Union Européenne, c’est-à-dire la Grèce et l’Irlande, sont, avec l’euro, privés de la possibilité de dévaluer leur monnaie, et donc de rétablir leurs grands équilibres économiques, en recourant à l’ancienne méthode « anesthésiante » de la dévaluation : elle avait en effet le mérite d’endormir les citoyens.
Mais en résultat macroéconomique, et sans analyser en détail, les gagnants et les perdants d’une dévaluation, réussie ou pas, car elles n’étaient pas toutes réussies, est-ce qu’une politique de rigueur n’aboutit pas aux mêmes résultats macroéconomiques, mais en administrant à ses acteurs économiques, et à ses électeurs, une thérapie de choc, un « choc opératoire » ?.
Et c’est là qu’il faut un vrai courage politique !
Mais l’Union européenne ne pourra éviter à ses membres les moins vertueux ces purges de désintoxication, tant qu’elle ne se sera pas dotée d’une institution nouvelle de type fédéral, sur le plan de la conduite des politiques économiques.
Notons cependant que d’ores et déjà, les membres les moins vertueux de la zone euro font payer à leurs amis une facture qui ressort bien de la dévaluation, étant donné le cours fluctuant et baissier de la monnaie commune.