Avec l’ancien Président du Conseil Constitutionnel, « ils n’en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » !
Ecrivait La Fontaine dans « Les animaux malades de la peste » ! Que de fables nouvelles ne trousserait il pas de nos jours, tant les sujets de dérision sont innombrables !
La peste du XXIème siècle, le prurit d’une « com » à tout prix !
Le prurit de la « com » qui démange tous ces personnages publics !
Lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, Monsieur Debré nous avait habitué à plus de discrétion, à l’occasion de la Conférence clandestine du FLNC en Corse. Ce fut motus et bouche cousue quant à son rôle !
Il est vrai qu’à l’occasion de ses hautes fonctions juridictionnelles, l’homme rongeait son frein, en faisant de temps en temps des apparitions publiques à la télé, la plus éclatante, étant celle où, sur Canal Plus, il faisait la promotion d’un roman policier en compagnie d’un autre romancier, repris de justice, récemment réincarcéré.
Pourquoi ce propos ? Parce que, tout au long des derniers mois, et au pas cadencé, le sieur Debré s’est répandu sur tous les plateaux de radio, de télévision, dans tous les journaux, pour vanter son nouveau livre. Vous ne pouviez « zapper », comme on dit, sans qu’à chaque fois, vous ayez droit à sa « binette », à ses fausses confidences, et à ses sentences.
Mon Dieu que cet homme a dû souffrir pendant de longues années, endurer le martyre avec son prurit de com, empêché de dire leur vérité à tous les personnages publics qu’il avait pu fréquenter.
Le fils Debré est-il digne de l’«amer Michel » ? Est-il le vrai porteur du costume gaulliste dont il s’est affublé ? Rien n’est moins sûr !
Dans le Ruy Blas de Victor Hugo, le laquais Ruy Blas s’adressait ainsi à son maître Don Salluste :
« J’ai l’habit du laquais et vous en avez l’âme ».
Beau sujet d’interrogation et d’interprétation dans le cas de l’ancien président, aussi bien par rapport au gaullisme que par rapport à la com !
Jean Pierre Renaud