Trois ministres sur trente-quatre, plus un, à moitié, au titre de l’outre-mer, ça n’est déjà pas si mal !
La véritable question qui se pose, notamment pour les deux ministres qui occupent des postes importants dans le gouvernement Ayrault, Justice et Outre-Mer, est celle de savoir s’ils auront le courage politique de revoir complètement les relations entre la métropole et l’outre-mer.
Dans le passé, en Guyane, Madame Taubira penchait pour l’autonomie. En Guadeloupe, Monsieur Lurel s’est prononcé en 2009 pour une « évolution à la carte » dans le cadre français. Et discrètement, la compagne de M. Montebourg a eu l’occasion de se prononcer pour l’indépendance de la Martinique (voir Respect Mag N° 31).
Son ministre-compagnon va-t-il aussi assumer la responsabilité d’un « redressement » des relations entre la métropole et l’outre-mer ?
Le moment ne serait-il pas venu de passer le cap de la dépendance, ou de l’assistance, au choix, pour assumer enfin les responsabilités d’une destinée qui ne peut plus se contenter d’être à la remorque de la métropole ?